Après une série d’expositions significatives en Hollande (1997), aux Etats-Unis (1998) et une présence à la Biennale de Melbourne, c’est au tour de l’Angleterre, sa terre natale, d’accueillir Tacita Dean à travers son travail cinématographique.
Une œuvre s’articulant autour du dialogue des éléments qui, pris ici symboliquement, engage une réflexion sur la condition humaine. L’eau et la lumière, mais aussi le phare, thème de prédilection de l’artiste (Disparu en mer, 1996) dénoncent l’isolement de l’individu naufragé dans une nature insondable. Artiste à part entière, Tacita Dean exploite divers médiums comme la peinture, le dessin, la photographie mais son talent s’exerce plutôt à l’écran. En s’appuyant sur une esthétique relativement simple, alliant de longues prises de vues à une caméra fixe, elle décrit un monde à la tranquilité agitée, empreint de mystère. L’exposition qu’accueille la Tate Britain présente une vue d’ensemble de ses travaux depuis le milieu des années 90, dont certains sont montrés à Londres pour la première fois.
LONDRES, Tate Britain, 15 février-6 mai.
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Tacita Dean et la nature insondable
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°524 du 1 mars 2001, avec le titre suivant : Tacita Dean et la nature insondable