Des planches d’insectes composées à l’aide de tampons encreurs, des animaux molécules constitués de globes opalescents... L’art de Richard Fauguet cultive le trivial et l’incongru.
« Avec du cheap faire chic », c’est ce « à quoi Fauguet met un point d’honneur » (Catherine Francblin). Un point d’honneur ou, tout simplement, « s’amuse à faire », tant il y a une dimension éminemment ludique dans sa démarche. Mêlant tout à la fois références culturelles – on ne tend pas dans l’espace des élastiques sans penser à la Sculpture de voyage de Duchamp – et culture populaire – à voir ses petits sujets en verre, façon fête foraine, bordés de silicone –, Fauguet n’interroge pas le statut de l’œuvre d’art, comme le faisaient ses aînés mais il laisse totalement libre cours à son imagination et à son sens de l’invention. Aussi ses œuvres ne manquent-elles ni d’humour, ni de sens critique, toujours tirées à quatre épingles car s’il est une mesure qui le signe, c’est cette façon d’être toujours impeccable.
PARIS, galerie Art:Concept, jusqu’au 10 novembre.
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Richard Fauguet, curios et mirabilia
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°510 du 1 octobre 1999, avec le titre suivant : Richard Fauguet, curios et mirabilia