Photo - Les grandes photographes féminines du pictorialisme se résumaient jusqu’à présent à Julia Margaret Cameron (1799-1871), Gertrude Käsebier (1852-1934) et Anne Brigman (1869-1950).
Céline Laguarde (1873-1961) a pourtant compté, elle aussi, parmi les grandes figures de ce mouvement artistique international. Après un siècle d’oubli, l’œuvre exposé et édité en son temps est aujourd’hui remis en lumière grâce au fonds personnel de l’artiste, exhumé par Thomas Galifot. Le conservateur en chef pour la photographie au Musée d’Orsay avait déjà présenté en 2015 quelques-unes de ses photographies dans l’exposition « Qui a peur des femmes photographes (1939-1919) ? » au Musée de l’Orangerie, qui montrait un panorama des travaux des photographes oubliées des premières décennies du médium. La sélection de plus de 200 pièces, issues par acquisitions progressives du fonds de l’artiste par le Musée d’Orsay, complétée d’épreuves données par l’artiste à Darius Milhaud, entre autres, offre, neuf ans plus tard, un panorama inédit de son œuvre. Ses études de femmes aux longs cheveux n’ont rien à envier à celles de Julia Margaret Cameron, ni ses images de Camargue ou de Tolède. Les portraits de Maurice Barrès, Paul Claudel, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Francis Jammes sont le reflet de ses fréquentations du monde littéraire, artistique ou scientifique. En 1914, elle commence à pratiquer la micro-photographie scientifique en lien avec les recherches de son mari. À partir des années 1930, Céline Laguarde se détache de la photographie pour se consacrer à la musique, son autre passion.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Redécouvrir Céline Laguarde
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°780 du 1 novembre 2024, avec le titre suivant : Redécouvrir Céline Laguarde