Pouvez-vous revenir sur la naissance de ce projet ?
Le Los Angeles County Museum of Art désirait consacrer une exposition à Renoir tandis que, de mon côté, je m’intéressais tout particulièrement aux Grandes baigneuses (1918) du musée d’Orsay. C’est ainsi qu’à compter de l’hiver 2005 nous avons décidé de nous concentrer sur les dernières années de l’artiste, et plus spécifiquement sur sa production au cours du xxe siècle.
Quelle œuvre vous semble emblématique du parcours ?
Les Grandes baigneuses incarnent parfaitement le propos de l’exposition, à savoir cet écart singulier, concernant la dernière période de Renoir, entre la réception – admirative – que lui réservèrent ses contemporains et le dédain dont elle fait actuellement l’objet.
Quelle est la postérité de cette dernière période ?
Elle est décisive, ainsi que l’attestent les attitudes de Matisse et de Picasso, le premier rendant visite à Renoir, le second collectionnant ses toiles.
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Questions à... Sylvie Patry
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°617 du 1 octobre 2009, avec le titre suivant : Questions à... Sylvie Patry