Comment caractériseriez-vous la postérité de Juliette Récamier ?
C’est un personnage qui a su construire autour d’elle un mythe, par son sens de l’utilisation de l’image. Elle ne pouvait dès lors que continuer à fasciner, d’abord par son exceptionnel salon. Elle continuera ainsi à inspirer plusieurs générations d’écrivains et d’artistes. Magritte et Saura ont ainsi revisité ses représentations pour en offrir des visions plus iconoclastes.
Quelle est sa contribution à une histoire du goût ?
Juliette Récamier affirme une prédilection pour un néoclassicisme élégant et anacréontique. C’est sans conteste par les aménagements de son hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc, sous le Directoire, et le mobilier créé pour celui-ci, qu’elle aura le plus d’influence.
À qui peut-on la comparer ?
Il serait tentant d’évoquer Greta Garbo ou Marilyn Monroe, qui ont su jouer comme elle de leur image, bien qu’aucune d’elles n’ait investi les arts à l’égal de Récamier.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Questions à... Stéphane Paccoud
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°613 du 1 mai 2009, avec le titre suivant : Questions à... Stéphane Paccoud