Comment découvrez-vous les collections que vous présentez ?
Ce sont toujours des hasards ou bien des rumeurs. Pour l’exposition sur les primitifs italiens, c’est au cours d’une visite en Allemagne que j’en ai ouï dire. Cette fois, c’est M. Jan de Maere, co-commissaire de l’exposition, directeur du Centre de documentation du patrimoine flamand, qui m’a contacté pour me proposer de monter cette exposition.
Qu’est-ce qui fait la rareté de la collection Brukenthal ?
Son histoire, pour commencer, est extraordinaire. Et puis, bien sûr, la qualité des œuvres. Le tableau de Van Eyck est très rare. Samuel von Brukenthal pensait alors acheter un tableau de Dürer, mais ce n’est qu’au début du xxe siècle qu’il a été reconnu comme étant un Van Eyck.
Comment expliquer la propension des peintres flamands au réalisme ?
Des Flandres à la Hollande, l’activité économique se développe beaucoup et voit l’émergence d’une bourgeoisie d’affaires qui affectionne l’art et qui en achète pour son propre compte par le biais de commandes. Ce sont aussi des populations très attachées aux ressources et biens matériels, et donc au réalisme, au concret, à la vie de tous les jours.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Questions à... Nicolas Sainte-Fare Garnot
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°616 du 1 septembre 2009, avec le titre suivant : Questions à... Nicolas Sainte-Fare Garnot