Quel souvenir avez-vous de votre rencontre avec l’œuvre de Boltanski ?
En fait, j’ai d’abord rencontré l’homme. C’était dans un bar totalement vide d’un hôtel à Boston. On a passé toute la nuit jusqu’au petit matin à parler de tout et de rien. Mais avec Boltanski, cela débouche toujours sur la question du comment continuer à vivre.
Qu’est-ce qui vous intéresse dans sa démarche ?
C’est sa position de peintre utilisant des médiums différents que ceux ordinairement utilisés en peinture. Il n’a pas son pareil pour utiliser des objets du quotidien, des matériaux aussi banals que des vêtements et créer par l’émotion un monde qui nous amène à l’universel.
Diriez-vous de l’œuvre de Boltanski qu’elle est optimiste ou pessimiste ?
Ni l’un, ni l’autre. J’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de créateurs pessimistes, comme Beckett ou Kieslovski. En fait, ils étaient tous de véritables optimistes parce qu’ils recherchaient la vie. Christian Boltanski est de ceux-là.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Questions à… Marin Karmitz, fondateur de MK2 Délégué général du Conseil de la Création
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°621 du 1 février 2010, avec le titre suivant : Questions à… Marin Karmitz, fondateur de MK2 Délégué général du Conseil de la Création