Directeur de la fondation Cartier pour l’art contemporain.
Vous avez présenté en 2006 le travail vidéo d’Agnès Varda. Qu’en avez-vous appris de son amour des beaux-arts?
J’ai été frappé par son esprit de curiosité, son appétit pour tous les genres et tous les domaines. Agnès Varda aime être en écho avec l’histoire et les beaux-arts. Les beaux-arts font partie des autres et les autres intéressent Varda.
Quelle vidéo vous a-t-elle fait le plus penser à une œuvre d’art ?
Le triptyque de Noirmoutier. Je l’ai toujours regardé en pensant à une peinture de l’école française. Il mêle scène de genre et nature morte avec cette précision, ce silence et cette puissance que l’on trouve, par exemple, chez Chardin.
Vous avez vu Les Plages d’Agnès. Qu’en avez-vous pensé ?
Agnès Varda y fait preuve d’une grande virtuosité dans la narration. C’est un film tout à la fois intelligent, brillant, sensible et incisif et Varda joue des changements de temps, de références et d’espaces avec un talent fou.
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Questions à… Hervé Chandès
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°610 du 1 février 2009, avec le titre suivant : Questions à… Hervé Chandès