Pourquoi avoir choisi de consacrer une exposition à Émile Gallé ?
Le propos n’est pas neuf, à l’évidence. Mais nous avons décidé de présenter cette exposition en Moselle, terre de tradition verrière qui a abrité des entreprises avec lesquelles Gallé a travaillé. D’autre part, il nous a paru intéressant de souligner l’éclectisme de Gallé, savant, artiste, mais aussi industriel qui communiquait avec des entreprises européennes, ouvrait des comptoirs au-delà de sa région d’origine. Par ailleurs, la ville de Nancy va consacrer une exposition à Majorelle, une autre grande figure de l’Art nouveau. Se dessine ainsi une saison culturelle en Lorraine autour de l’année 1900 et de l’École de Nancy.
Comment analysez-vous le succès jamais démenti d’Émile Gallé ?
C’est un artiste moderne, virtuose, qui n’a jamais cessé d’expérimenter de nouvelles techniques. En outre, il a cherché à introduire le Beau dans la vie quotidienne, avec beaucoup de lucidité et de pragmatisme. Il y a du Bernard Palissy et du Philippe Starck en lui.
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Questions à... Gabriel Diss
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°614 du 1 juin 2009, avec le titre suivant : Questions à... Gabriel Diss