En quoi les années 1945-1953, sujet de l’une de vos expositions en 1987, furent-elles décisives ?
Elles l’ont été parce qu’on y a vu se présenter comme contemporaines des propositions qui mettaient un terme aux interrogations des années 1930, et d’autres qui anticipaient les années 1930 pendant lesquelles la modernité a perduré.
Six ans plus tard, vous avez organisé l’exposition « L’écriture griffée ». Que recouvrait ce concept ?
Il était question de l’apparition d’un retour au réalisme qui se révélait incapable de cerner précisément le réel parce que les artistes ne savaient plus ce qu’était une tête, comme l’a dit Giacometti.
En quoi l’art de Gruber et celui de Buffet en sont-ils représentatifs ?
Gruber m’apparaît coller parfaitement à cette qualification. En revanche, Buffet va essayer de cerner le réel mais il ne cernera soit que des poncifs, soit que des images de désespérance, toutes deux inconvenantes.
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Questions à... Bernard Ceysson
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°613 du 1 mai 2009, avec le titre suivant : Questions à... Bernard Ceysson