À quand remonte votre première rencontre avec l’œuvre d’Auguste Herbin ?
C’était en 1974 à la Fiac, nous n’étions alors qu’une simple galerie d’estampes. Nous sommes tombés en arrêt devant une peinture intitulée Mer de 1945. Ça a été le choc. Par la suite, dès qu’on voyait un Herbin, on essayait de l’acheter.
Qu’est-ce qui vous fascine chez lui ?
La clarté et l’ambiguïté qui est derrière. Quand on regarde une œuvre d’Auguste Herbin, c’est tout d’abord un choc visuel très fort. Cela s’impose comme une sorte d’évidence. Au deuxième regard, on mesure combien c’est complexe. « La simplicité, c’est la complexité résolue », disait Brancusi qui a beaucoup inspiré Herbin.
Si son art a contribué au renouveau de l’art moderne, en quoi fait-il aujourd’hui sens ?
L’art d’Auguste Herbin n’a pas vieilli et nombre d’artistes qui travaillent dans cette voie s’en revendiquent. Il nous semble très important de montrer cette œuvre dans toute la diversité de sa production. Une diversité qui est à l’écho du monde contemporain.
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Questions à... Anne et Jean-Claude Lahumière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°629 du 1 novembre 2010, avec le titre suivant : Questions à... Anne et Jean-Claude Lahumière