« Miró en son jardin » à la fondation Maeght n’est-il pas comme Gaudí, à Barcelone, au parc Guell ?
C’est vraiment cette idée, en rappelant que Miró était un artiste de la galerie, mais qu’il a été un acteur essentiel dans le projet de la fondation. Il a proposé l’architecte Josep Lluís Sert, il a réalisé le Labyrinthe et il a fait une très importante donation qui est une source éternelle de surprises.
À quelle(s) source(s) Miró puisait-il donc l’univers de ses formes ?
J’en vois trois. Le surréalisme : son œuvre témoigne d’une extrême sensibilité à ce mouvement. Le baroque catalan : il en illustre l’esprit et la liberté. Une nature jubilatoire : plaisirs régressifs et connotations sexuelles mélangés.
Miró revendiquait l’anonymat…
Miró n’a jamais mis de hiérarchie de valeur entre les différentes formes de son œuvre. Cette volonté d’égalisation tient à cette idée d’anonymat, mais son œuvre est une totalité : c’est la vie d’un homme pur et simple.
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Question à... Michel Enrici
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°616 du 1 septembre 2009, avec le titre suivant : Question à... Michel Enrici