L’art pour l’art ? Jamais ! Alphonse Mucha croyait avec ferveur que l’art devait rendre l’homme et la société meilleurs, et que la beauté sauverait le monde.
« Les affiches étaient un bon moyen d’éclairer le grand public. Les gens s’arrêtaient et voyaient les affiches en se rendant au travail, ils en tiraient un plaisir spirituel. Les rues devenaient des expositions d’art en plein air », pensait celui qui fut l’un des plus illustres créateurs de l’Art nouveau en Europe. Sur ses propres affiches, les femmes sont voluptueuses et sublimes, en harmonie avec les lignes sinueuses de la nature – comme la grande actrice Sarah Bernhardt, dont la beauté magnétique rendue par Mucha électrisait tout Paris. Au fil des ans, le peintre tchèque intègre des éléments traditionnels de son pays d’origine, robes, fleurs ou autres motifs botaniques inspirés des arts et artisanats populaires moraves. Lorsqu’en 1910, Mucha retourne dans son pays natal, il voue son art à la cause de l’indépendance et à la gloire des peuples slaves. Au Musée départemental breton de Quimper, peintures, dessins, affiches, photographies, costumes, sculptures et objets d’art décoratif, prêtés par la Fondation Mucha, témoignent de son combat pour le triomphe de la beauté et de la paix, dans les rues comme dans les foyers modestes. La venue en Bretagne des œuvres de ce peintre morave ami de Gauguin est aussi l’occasion d’évoquer sa découverte de cette région, de ses costumes traditionnels et de ses motifs décoratifs à travers des dessins inédits.
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Mucha, le triomphe de la beauté
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : Mucha, le triomphe de la beauté