BLOIS
En 1948, Jean Dubuffet fondait la Compagnie de l’Art brut autour d’Antoni Tàpies et d’André Breton.
Tous trois prônaient un art spontané, inventif, sans prétention culturelle ni démarche intellectuelle. Un art ayant pour auteur des personnes marginales, obscures, étrangères aux milieus artistiques professionnels. Pour célébrer les 50 ans de ce mouvement, le Musée de l’Objet réunit près de deux cents œuvres de plus de cinquante créateurs différents prêtées par le musée de Villeneuve d’Ascq et l’association de l’Aracine. On y découvre des personnages insolites, tels Joseph Crépin et Augustin Lesage, respectivement plombier-zingueur et mineur, tout deux guérisseurs et passionnés de spiritisme ; ou encore Aloïse, cette institutrice qui plongea dans la schizophrénie lorsqu’elle s’éprit de l’empereur Guillaume II. Un univers haut en couleurs, fantasque, parfois même effrayant. Mais toute œuvre d’art ne doit-elle pas « faire un peu peur et un peu rire » comme le prétendait Jean Dubuffet ?
BLOIS, Musée de l’Objet, jusqu’au 30 août.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Médiums, spirites et fous
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°498 du 1 juillet 1998, avec le titre suivant : Médiums, spirites et fous