Exemplaire, historique ! Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier l’exposition du Jeu de paume qui rend justice, en France et pour longtemps, à l’œuvre magistrale d’André Kertész.
Commissariée de main de maître par Frizot et Wanaverbecq, elle met en lumière les constantes de son « art » : son goût pour les lignes, pour les ombres, ou pour le renversement de la perspective qui, à la manière des avant-gardes russes, dégage ses images de toute servilité à la nature pour les placer dans un hors-temps poétique. Mais si l’accrochage dit tout de son esthétique, elle ne dit rien, en revanche, du personnage lui-même. Son importante correspondance, son travail alimentaire réalisé pour House and Garden comme ses propres écrits auraient pourtant permis d’approcher un peu cette personnalité complexe, vrai professionnel de la photographie rentré tardivement dans l’histoire pour son travail… « amateur ».
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L’exposition
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°631 du 1 janvier 2011, avec le titre suivant : L’exposition