L’hôtel Scheffer-Renan accueille dans ses deux ateliers des dessins romantiques français (1820-50).
Cette manifestation graphique, sous la houlette de Louis-Antoine Prat, a pour particularité de ne faire appel qu’à des fonds privés. 31 amateurs parisiens ont en effet accepté de prêter une partie de leurs collections, des dessins rarement, voire jamais, exposés au public. Ce sont 78 dessins, pastels et aquarelles qui sont présentés, de 35 artistes différents dont Géricault, Delacroix, Ingres, Chassériau, mais aussi Granet, Delaroche, Lami, Decamps ou Scheffer. Autres dessinateurs exposés : les écrivains Victor Hugo, Gérard de Nerval, George Sand, Théophile Gautier (qui débuta en tant que peintre) et Charles Baudelaire. Ces derniers entretiennent des rapports différents avec le dessin. Victor Hugo, dessinateur autodidacte, a été prolifique : 3000 dessins répertoriés. On ne connaît par contre que 30 dessins de Baudelaire, alors que pour Gérard de Nerval il n’y a que deux dessins connus. Les thèmes rencontrés tout au long de l’exposition sont variés : étude, portrait, scène de genre, scène historique, élégiaque et religieuse. Bien que l’énoncé des artistes ne soit pas exhaustif, il y a cependant des absents que l’on pourrait regretter : les deux Devéria, Nanteuil, Roqueplan, Charlet, Louis Boulanger, Horace Vernet.
- PARIS, Musée de la Vie romantique, 16, rue Chaptal, tél. 01 48 74 95 38, 3 mai-15 juillet, cat. éd. Paris-musées, 168 p., 195 F.
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Le romantisme dessiné
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°527 du 1 juin 2001, avec le titre suivant : Le romantisme dessiné