Ensor, Spilliaert, Magritte, Delvaux... et Permeke. Constant Permeke (1886-1952) figure sans conteste sur la liste des grands peintres belges modernes. Fils d‘un peintre de marines, il fut nourri à l‘esthétique impressionniste et symboliste dès sa plus tendre enfance. Ce qui ne l‘empêcha pas de s‘orienter assez vite vers la réalisation d‘imposantes figures de son terroir natal – tel Le Boucher (1916) –, véritables manifestes de l‘Expressionnisme flamand. Les paysages constituent chez lui un autre thème de prédilection. Riches en matière et fidèles évocateurs de l‘atmosphère du pays flamand, ils relèvent d‘une étonnante unité et densité d‘expression qui retiendront l‘attention de Nicolas de Staël lors de ses années d‘apprentissage en Belgique. Doué d‘un véritable talent de dessinateur, l‘artiste tentera toujours d‘associer dans son œuvre les moyens du dessin et de la peinture, dans une fusion toute lyrique. La grande rétrospective Permeke – la deuxième en France depuis 1947 – réunira quarante-trois de ses plus beaux tableaux, dix-huit dessins ainsi que huit sculptures monumentales, inspirées de l‘art africain, où l‘artiste mêle taille et modelage.
Hôtel de Ville, jusqu‘au 1er novembre, cat. 250 p., 240 F.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le meilleur de Permeke
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Le meilleur de Permeke