Photo - Le cap est mis, cette année, sur l’Australie et les photographes australiens pour le Festival Photo La Gacilly qui, comme à son habitude, investit toute la commune d’expositions placées sur les murs des maisons, le long des ruelles, de chemins ou dans des jardins.
De nombreux travaux inédits explorent cette île-continent lointaine, en particulier celui de l’artiste aborigène Bobbi Lockyer sur son peuple, et celui d’Adam Ferguson, photojournaliste australien plus connu pour ses couvertures de conflits dans le monde que pour sa vision introspective de son propre pays. De la même façon, si les photographies de Matthew Abbott sur les incendies qui ont ravagé l’Australie en 2020 lui ont valu le World Press Photo en 2022, son reportage sur la pratique ancestrale de « brûlage » qui permet aux Aborigènes de protéger leurs terres du ravage des flammes est moins connu. Le portrait que fait de son pays Trente Parke, photographe de Magnum, est lui aussi tout en nuances, alors qu’Anne Zahalka et Tamara Dean s’intéressent par une poétique d’une grande beauté à la thématique écologique. Cette 21e édition du festival se distingue aussi par la rétrospective consacrée au photographe américain Joel Meyerowitz, célèbre pour ses photographies en couleur. Des regards portés sur d’autres contrées, sont aussi présentés, comme celui de Gaël Turine sur les forêts sacrées du Bénin ou de Sophie Zénon sur les sentiers côtiers et la lande bretonne pour ne citer qu’eux.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’Australie en terre bretonne
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : L’Australie en terre bretonne