La Fondation Tàpies propose une grande rétrospective de l’artiste brésilienne Lygia Clark. Une manifestation qui s’inscrit dans une logique de recherche et de réévaluation des artistes les plus expérimentaux de ces cinquante dernières années.
BARCELONE (de notre correspondante). L’exposition Lygia Clark (Belo Horizonte 1920-Rio de Janeiro 1988) réunit 250 pièces qui couvrent toute sa vie et sa trajectoire artistique. Après ses peintures concrètes des années cinquante, se déploient une centaine de sculptures, Les bestioles, avec leurs maquettes de papier et de carton. La présentation s’achève avec ses dernières œuvres, les Objets Sensoriels et les Objets Relationnels ou Thérapies. A casa o corpo, une œuvre clé, fait également partie de l’exposition. “Lydia accordait aux Objets Relationnels, notamment aux masques faits d’étoffes, de coquillages et de petits miroirs, la capacité d’établir une relation entre l’extérieur et l’intérieur du corps humain, explique le commissaire de l’exposition, Nuria Enguita. Elle a toujours situé son travail à la frontière entre l’art et la thérapie, car elle était convaincue de la nécessité d’introduire les techniques psychothérapeutique dans le monde de l’art”. Deux séries de diapositives présentent les performances de Clark, d’abord à Paris avec les étudiants de la Sorbonne, où elle a enseigné, puis au Brésil avec des passants dans la rue. Pour Nuria Enguita, “La vidéo O Mundo de Lygia Clark expose la méthode de travail utilisée dans ses dernières œuvres : des thérapies basées sur les relations avec les objets”.
LYGIA CLARK, jusqu’au 21 décembre, Fundació Antoni Tàpies, Aragó 255, Barcelone, tél. 93 487 03 15, tlj sauf lundi 11h-20h.
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L’art comme thérapie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°49 du 5 décembre 1997, avec le titre suivant : L’art comme thérapie