De Jean Painlevé, au fond, on ne connaît pas grand-chose, seulement quelques films liés à la faune aquatique et ses relations avec l’avant-garde artistique des années 1930.
Cette première rétrospective révèle les différentes facettes de ce cinéaste à l’itinéraire peu commun. La chronologie prévaut et déroule le fil, depuis l’enfance marquée très tôt par un intérêt pour la faune marine, la photographie et le cinéma, mais également par la figure du père, Paul Painlevé, grand mathématicien et ministre à plusieurs reprises. Étudiant, l’initiation à la zoologie marine et la rencontre avec Geneviève Hamon, qui deviendra son épouse et sa collaboratrice, forment d’autres étapes avant qu’il ne produise près de 200 films « qu’il classa lui-même en trois ensembles : films liés à la recherche scientifique, films d’enseignement et films de vulgarisation », souligne Pia Viewing, commissaire de l’exposition. Tous expriment une originalité propre que son travail personnel, largement méconnu, contient aussi, « ses relations avec le mouvement surréaliste affermissant la démarche artistique du passionné de techniques optiques qu’il fut », dit-elle. Plus de 200 œuvres et documents, pour la plupart inédits ou peu montrés, éclairent l’itinéraire du cinéaste, qui fut aussi un militant de gauche dont les écrits d’abord, puis l’engagement dans la Résistance, participèrent à sa nomination en 1945 à la tête de la Direction générale du cinéma, matrice du Centre national du cinéma créé l’année suivante.
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La passionnante vie de Jean Painlevé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : La passionnante vie de Jean Painlevé