SAINT-TROPEZ - Le Musée de l’Annonciade, dirigé par Jean-Paul Monery, célèbre cet été le cinquantenaire de la mort d’Aristide Bonaventure Maillol qui naquit tout près de là, à Banyuls-sur-Mer, en 1861.
Aux sculptures s’ajouteront de très nombreux dessins – Maillol ne sculptait jamais directement d’après le modèle – et quelques peintures, à travers lesquels est exaltée la beauté du corps féminin dont il s’était fait une spécialité. Si la statuaire grecque a beaucoup compté pendant son apprentissage, Maillol trouve bientôt les chemins de son style si reconnaissable qui a longtemps marqué la sculpture française. "Je cherche à ramasser les membres, disait-il, car on entre dans une sculpture comme dans une maison."
Spécialiste du sculpteur, Bertrand Lorquin, qui est aussi conservateur du Musée Maillol, lui consacre aux éditions Skira une ample monographie, richement documentée, qui fait le point sur l’ensemble de l’œuvre. C’est l’ouvrage le plus important depuis celui qu’avait publié John Rewald en 1939. Modèle de Maillol de longues années durant, Dina Vierny écrit dans sa préface : "Rien chez lui ne relevait de l’ordinaire. C’était un inventeur. D’aucuns se contentent de faire de la céramique ; Maillol inventa une terre vernissée."
Aristide Maillol, Musée de l’Annonciade, Saint-Tropez, du 9 juillet au 26 septembre.
Bertrand Lorquin, Maillol, éditions Skira, 202 p., 340 F.
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La Méditerranée d’Aristide Maillol
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°5 du 1 juillet 1994, avec le titre suivant : La Méditerranée d’Aristide Maillol