Joshua Reynolds (1723-1792), le plus renommé des peintres anglais du XVIIIe siècle, grand défenseur de la peinture d’histoire, ne s’est véritablement illustré que dans un seul genre, le portrait. Pour une raison simple : gagner sa vie. D’abord influencé par Thomas Hudson, puis par les œuvres de Rembrandt et Van Dyck, Reynolds va forger son propre style, classique, raffiné, élégant, et se constituer une clientèle prestigieuse parmi les aristocrates, les militaires, les artistes... En 1753, alors qu’il revient d’Italie, son portrait en pied du commandant Keppel marque le début de sa célébrité. Les prix de ses portraits atteignent ensuite des sommets enviés par son principal rival, Thomas Gainsborough. Reynolds répond à de multiples commandes, portraits de groupe, tableaux très classiques dans la lignée de la grande peinture d’histoire ou portraits plus intimistes de femmes (Kitty Fisher, 1763), qu’il représente avec délicatesse et élégance, soignant les poses et les mises en scène. Son œuvre compte également plusieurs autoportraits, dont celui de 1779 en président de la Royal Academy à Londres, institution dont il est l’un des fondateurs en 1768.
« Joshua Reynolds et l’invention de la célébrité », FERRARE, Palazzo dei Diamenti, 21 Corso Ercole, tél. 0532 2040 92, 13 février-1er mai, cat. Ferrara Arte Editore, 296 p., 47 euros. L’exposition sera ensuite présentée à la Tate Britain de Londres, du 26 mai au 25 septembre.
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Joshua Reynolds, portraitiste hors pair
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°568 du 1 avril 2005, avec le titre suivant : Joshua Reynolds, portraitiste hors pair