Littérature - Que n’a-t-on pas déjà écrit sur Victor Hugo ? Malgré la renommée internationale du plus grand écrivain français et l’existence de plusieurs musées faisant vivre son héritage, il demeure toutefois des pans entiers de sa vie et de son œuvre encore à découvrir.
À commencer par son engagement politique, notamment pendant la guerre franco-prussienne. À l’occasion du 150e anniversaire de la publication de L’Année terrible, la Maison Vacquerie retrace le parcours du romancier depuis son retour d’exil jusqu’à son plaidoyer en faveur de l’amnistie des communards. L’exposition tire judicieusement parti des collections du musée, qui abrite le troisième fonds de dessins hugoliens. Les feuilles les plus remarquables sont donc les dessins de sa main, mais aussi les illustrations délicates de François Flameng, peintre qui a su traduire en images ses œuvres complètes. La présentation exploite également fort à propos les collections des institutions de la région, notamment les archives départementales afin d’expliquer l’impact de cette « année épouvantable » sur le territoire. Le parcours raconte aussi des anecdotes peu connues, par exemple la participation de l’artiste à l’effort de guerre en autorisant des lectures de son œuvre pour lever des fonds. Une aide financière qui lui vaudra le « privilège » de voir un canon baptisé « Les Châtiments » et un autre tout simplement « Victor Hugo ». Grâce à une scénographie sensible et de belles idées de muséographie, l’exposition confère à ce sujet aride un supplément d’âme.
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Hugo hérault politique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°759 du 1 novembre 2022, avec le titre suivant : Hugo hérault politique