SEATTLE (ETATS-UNIS) / MONDE [28.04.16] – La première édition du concours RobotArt, financé par une fondation basée à Seattle, veut « mesurer le potentiel de créativité de l’intelligence artificielle ».
Dans le cadre du concours RobotArt, 31 équipes rattachées respectivement à une école ou une université, (majoritairement basées aux Etats-Unis) ont tenté de construire un robot capable de peindre. Quelques 70 peintures ainsi réalisées concourent dans l’une des catégories du concours, selon que l’exécution de l’œuvre soit entièrement automatisée par un système robotique autonome ou qu’elle soit générée manuellement (télé robotique). Le jury qui sélectionnera les lauréats est composé du public (à hauteur de 40 %) et de professionnels (60 %).
Andrew Conru, l’ingénieur diplômé de Stanford qui a lancé RobotArt, a confié au Guardian : « Je pense que l’art n’est pas nécessairement défini par les critiques d’art, il est défini selon comment les gens conçoivent le sens des choses et le plaisir ». Les critères de sélection des œuvres / robots qui seront récompensés en disent long : Le seul critère pris en compte dans le vote du public est « l’originalité et l’esthétisme de l’œuvre ». Les professionnels doivent évaluer, outre l’originalité et l’esthétique (25 %), la « capacité de peindre (utilisation de couches, énergie, subtilité, mélange) », à hauteur de 50 % et la « contribution technique (codes et algorithmes) » à hauteur de 25 %.
La dotation du concours, financée par la fondation Compute.org basée à Seattle, est de 100 000 dollars. Les 11 projets favoris seront récompensés par des prix allant de 1 000 dollars à 30 000 dollars, les fonds étant destinés aux universités qui ont encadré les équipes. Le public a jusqu’au 10 mai pour voter pour ses projets favoris et le lauréat sera dévoilé le 15 mai.
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Un concours de robots peintres
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