En Belgique francophone, les structures d’arts plastiques s’unissent

Un grand nombre d’institutions craignent pour leur avenir, ou du moins pour leur bon fonctionnement. Le budget alloué aux arts plastiques représente moins de 1 % du budget global de la Culture alloué par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et il est le seul secteur culturel qui n’a pas bénéficié d’indexation ni d’augmentation de ses subventions. Pour faire entendre leurs voix et leurs revendications, différents acteurs du secteur se sont rassemblés pour créer l’« Assemblée des structures en arts plastiques » (Asap), une association qui réunit à ce jour 26 structures membres, parmi lesquelles le Mac’s au Grand-Hornu ou le Wiels à Bruxelles.

Dans un contexte critique marqué par la précarisation, l’Asap réclame une politique culturelle ambitieuse et adaptée aux besoins du secteur. La jeune fédération affiche pour son entrée en scène des objectifs ambitieux, à savoir un financement à la hauteur des missions qui sont confiées à ces lieux, un accompagnement des jeunes structures, un soutien à la diffusion et à la reconnaissance des artistes, un engagement politique réel ainsi qu’un cadre législatif et une fiscalité facilitant des investissements privés.

Première satisfaction, l’Asap devrait être appelée, avec les autres fédérations sectorielles, à siéger dans les chambres de concertation consultées par la ministre de la Culture, Élisabeth Degryse, pour élaborer sa politique pendant la durée de son mandat de cinq ans.