Fondation Bettencourt Schueller, un engagement de 20 ans envers les métiers d’art

C’est dire qu’elle n’est pas un mécène comme les autres. Elle a contribué à structurer et à révéler ce secteur, s’associant aux réflexions menées pour le faire évoluer et le promouvoir. Du 16 octobre au 10 novembre, dans le cadre de la saison « Scène française », elle va frapper fort avec cette exposition au Palais de Tokyo pensée par Laurent Le Bon, le patron du Musée Picasso, et mise en espace par l’artiste Isabelle Cornaro. L’idée est de mettre en avant le caractère résolument contemporain des métiers d’art. Déjà l’an dernier,, pendant la Biennale d’architecture, la fondation avait participé à l’opération d’envergure Venise, pendant la Biennale d’architecture où pas moins de 16 expositions rassemblaient, sur 4 000 m2, 400 artisans d’art et designers venus de 27 pays.Ses actions ont ouvert de nouveaux marchés à ces artisans, dans la mode, le design industriel, la décoration, l’architecture. Le secteur est vecteur de rayonnement international pour la France, ce qui n’avait pas échappé à Liliane Bettencourt. En 20 ans, la fondation a récompensé près de 550 lauréats – comme Steven Leprizé qui a créé du bois élastique et croule sous les commandes depuis – et soutenu plus d’un millier de projets.