Pierre Vasarely, seul titulaire du droit moral de son grand-père

Le 6 septembre 2011, la cour d’appel a confirmé « en toutes ses dispositions » un jugement rendu le 6 novembre 2009, par le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence, reconnaissant Pierre Vasarely, petit-fils de Victor Vasarely, comme seul titulaire du droit moral de l’artiste pour l’ensemble de son œuvre.

Le jugement de première instance, qui était parvenu à la même décision, avait ordonné à Michèle Taburno, la belle-mère de Pierre Vasarely, de remettre à ce dernier les archives du peintre. Mais, celle-ci avait interjeté appel de ce jugement. Et, selon l’AFP, les archives n’ont toujours pas été restituées à l’ayant droit. En appel, Michèle Taburno a de nouveau été condamnée. Elle devra verser à Pierre Vasarely la somme de 30 000 euros, au titre des frais de justice.

Selon Pierre Vasarely, la veuve de son père s’est « sans aucun droit (…) autorisée à administrer pendant de trop nombreuses années l’œuvre de Victor Vasarely, dépouillant ainsi de ses œuvres une fondation reconnue d’utilité publique ». D’après lui, les « œuvres majeures » de l’artiste sont « entreposées illégalement » au domicile de sa belle-mère, à Chicago.

L’AFP a rappelé que « la famille se déchire par tribunaux interposés depuis 20 ans ». Déjà, en leur temps, les fils du peintre français d’origine hongroise se querellaient sur la gestion de la Fondation Vasarely, créée par leur père et abritant ses œuvres. Celle-ci comptait alors 1 300 œuvres originales. Il n’en reste plus désormais que 42.