AIX-EN-PROVENCE [10.11.09] - Le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence vient de reconnaître Pierre Vasarely, petit-fils du peintre Victor Vasarely, seul titulaire du droit moral de l’ensemble de l’œuvre de son grand-père. Le tribunal a également prononcé la nullité des conseils d’administration de la Fondation Vasarely, de 2002 à 2006.
La décision prise le 6 novembre à Aix-en-Provence pourrait marquer la fin de la bataille judiciaire entre les héritiers de Victor Vasarely (1906-1997) et le retour à la normale pour la Fondation Vasarely.
Selon l’AFP, le TGI a reconnu Pierre Vasarely seul titulaire du droit moral de l’ensemble de l’œuvre de Vasarely, avec effet rétroactif au 15 mars 1997, jour de la mort de l’artiste. Un droit que lui disputait depuis 1997 sa belle-mère Michèle Taburno-Vasarely.
En conséquence, le TGI a ordonné à Michèle Taburno-Vasarely de remettre à son beau-fils les archives du peintre dans les dix jours sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, avec exécution provisoire.
A la demande de Pierre Vasarely, le tribunal a également déclaré la nullité du conseil d’administration de la Fondation de 2002 à 2006 et logiquement toutes les décisions prises par celui-ci durant cette période.
Pierre Vasarely a déclaré à La Provence : « désormais, les choses sont claires : c'en est fini des interférences et, pour les personnes extérieures, la situation sera plus lisible » . 2009 est en effet une année faste pour Pierre Vasarely : en mars la Fondation a renfloué des caisses criblées de dettes en vendant une cinquantaine d’œuvres originales pour un montant de 300 000 euros. De plus, la Fondation n’est plus placée sous administration judiciaire provisoire, Pierre Vasarely ayant réuni un nouveau conseil d’administration qui l’a placé à sa tête en juillet.
Enfin, la Fondation souhaite, avec la mairie d’Aix-en Provence, s’inscrire dans l’élan des projets culturels portés par Marseille 2013 en créant un pôle artistique et une résidence d’artistes en partenariat avec le musée Vasarely.
Reste à élucider les circonstances de l’arbitrage concernant la succession du peintre. L’héritage de Vasarely compterait 1 300 toiles originales et plus de 18 000 sérigraphies, dont personne ne sait vraiment où elles se trouvent aujourd’hui. En 1995, à la mort de l’épouse du peintre, un arbitrage a attribué à ses deux fils l’intégralité des œuvres détenues par la fondation. L’affaire devrait être portée devant la Cour d’appel de Paris par la Fondation.
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Double victoire judiciaire pour le petit-fils de Vasarely
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Abonnez-vous dès 1 €Fondation Vasarely - Salle n°4 - © www.fondationvasarely.fr
L'alvéole n°4 est entièrement consacrée à l’expérience cinétique. Le mouvement est toujours un mouvement virtuel, soit rétinien, soit produit par le déplacement du spectateur. Jeux de transparences ou de reflets ici tout semble en proie à une instabilité sautillante. Naissance, l’une des trois œuvres cinétiques profondes, est constituée de deux glaces aux motifs linéaires superposés. Irradiée par la lumière naturelle elle provoque chez le visiteur une perte de conscience visuelle et semble constamment en mouvement. (extrait de www.fondationvasarely.fr)