Les nominations attendues en 2019

Alors que la recherche d’un ou une directeur(trice) pour la Villa Médicis à Rome n’en finit plus depuis le départ en septembre dernier de Murielle Mayette-Holtz, c’est une autre femme nommée par François Hollande qui ouvre la valse des renouvellements de poste dans les établissements publics nationaux. Romane Sarfati (52 ans en 2019), ex-conseillère d’Aurélie Filippetti saura d’ici le mois de mai si elle est maintenue à la tête de la Cité de la céramique-Sèvres et Limoges qu’elle occupe depuis bientôt cinq ans. En juin, ce sera au tour de Laurent Le Bon (50 ans), président du Musée national Picasso de connaître son sort. À moins que ce dernier ne se mette en réserve pour la direction du Musée national d’art moderne, occupée depuis décembre 2013 par Bernard Blistène (64 ans), un poste qu’il avait à l’époque brigué. Serge Lasvignes (66 ans), le président du Centre Pompidou est, lui, en théorie en place jusqu’en avril 2020.

En juillet, le mandat d’Éric de Chassey (54 ans), directeur général de l’Institut d’histoire de l’art sera remis en jeu, puis en août ce sera celui de la conservatrice Sophie Makariou (52 ans) à la présidence du Musée Guimet.

À la fin de l’année, Jean-François Chougnet (62 ans), président du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) saura s’il est renouvelé pour trois ans ; tandis que le mandat de cinq ans, renouvelé pour trois ans en 2016, de l’ex-conseillère de Nicolas Sarkozy, Catherine Pégard (65 ans) à la présidence du château de Versailles devrait logiquement se terminer.

En 2015, l’ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin avait limité la durée totale d’une direction ou d’une présidence d’un opérateur culturel à neuf ans, sauf pour quelques établissements publics (Orsay, Versailles…) dans lesquels les mandats peuvent aller jusqu’à onze ans.