Curateur - Exilé à Tel Aviv pour fuir la Roumanie de Ceausescu, Ami Barak y fait des études d’art.
Polyglotte par nécessité, c’est par plaisir qu’il cultive le goût des mots. Le terme de commissaire lui plaît cependant assez peu, dit-il, à demi-sérieux. Il lui préfère celui de curateur, plus international, à l’image d’une activité qui le conduit à mener des projets partout dans le monde, d’une Nuit Blanche à Toronto en 2013 à une exposition ces jours-ci de Peter Kogler à l’ING Art Center de Bruxelles. Indépendant depuis 2008, l’ancien directeur du Frac Languedoc-Roussillon, enseignant et critique d’art, pourrait ajouter sur sa carte de visite « spécialiste de l’émergence ».
Son attention aux artistes « en adéquation avec le temps présent » lui a toujours « permis de comprendre les choses plus rapidement », estime-t-il. On lui doit la première exposition hexagonale de Douglas Gordon, en 1994, ou plus récemment d’être à l’initiative de celle de Taryn Simon au Jeu de Paume. Sa nomination en tant que directeur artistique du Salon de Montrouge, manifestation qui promeut chaque année une sélection d’artistes en devenir, semble donc parfaitement dans ses cordes. Avec à ses côtés Marie Gautier, Ami Barak a choisi de penser cette 61e édition [du 4 au 31 mai 2016] comme une exposition collective, organisée en cinq chapitres. Il se verrait bien assurer ainsi trois ou quatre éditions. En parallèle avec la Biennale de l’image de Montréal dont il vient tout juste d’être nommé curateur pour 2017.
1951 Naissance en Roumanie
1993-2002 Directeur du Frac Languedoc- Roussillon
2002-2005 Président d’IKT (International Association of Contemporary Art Curators)
2003-2004 Directeur artistique de la Nuit Blanche
2003-2008 Directeur du département d’art visuel du conseil de la Ville de Paris
2016 Commissaire artistique du 61e Salon de Montrouge, entrée libre du 4 au 31 mai 2016
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Ami Barak
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°691 du 1 juin 2016, avec le titre suivant : Ami Barak