L’ensemble des travaux du Musée Fabre s’est accompagné d’importantes campagnes de restauration pour un montant de 2,7 millions d’euros, financés par l’agglomération montpelliéraine. Sur les 800 œuvres présentées de façon permanente, 500 ont fait l’objet de restauration, dont 200 de façon approfondie. Des œuvres signées Le Lorrain, Vien, Cabanel ou Desboutin ont été sorties des réserves pour rejoindre les espaces de la collection permanente. Des acquisitions sont également venues enrichir cet ensemble. Citons une Nativité et Annonce des bergers de Pietro da Rimini, une Sainte Famille de Stella, des tableaux de Fabre lui-même et quatre œuvres de Frédéric Bazille. « Les établissements publics ont aussi joué le jeu, avec des dépôts conséquents », se félicite le directeur du musée Michel Hilaire. Le Musée du Louvre a ainsi déposé deux éléments restaurés d’un décor réalisé par Coypel, Enée et Anchise et La Mort de Didon, venus rejoindre la toile que le musée possédait déjà, Enée et Achate apparaissant à Didon. Le Musée national d’art moderne a, pour sa part, déposé La Montagne (1956-1957) de Germaine Richier, complétant ainsi le fonds du musée qui détient des pièces comme L’Araignée ou La Chauve-souris (datant toutes deux de 1946). Il en est de même pour le mouvement Support-Surface dont le musée possède plusieurs œuvres.
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Une collection en mouvement
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°252 du 2 février 2007, avec le titre suivant : Une collection en mouvement