Une nouvelle technologie laser utilisable dans le domaine du patrimoine culturel vient d’être mise au point dans le cadre du programme européen « LASERACT ». Présenté début juillet dans le cadre de l’Institut national du patrimoine (INP) et du Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), cet outil est le fruit de la collaboration entre ingénieurs et restaurateurs grecs, italiens, roumains, allemands, néerlandais et français.
Cette technique optique permet l’établissement de diagnostics structurels et chimiques rapides et complets, sans contact avec les œuvres. Le diagnostic préalable à toute intervention reposait jusqu’à présent sur une analyse matérielle par rayons X ou thermographie infrarouge, deux techniques efficaces mais plus longues et complexes à mettre en œuvre.
Au-delà de leur satisfaction unanime, les chercheurs s’inquiètent des possibilités d’exploitation tangible de cette technologie de pointe. Aucun financement n’est en effet prévu pour la mise en application des recherches entreprises dans le cadre des programmes de l’Union européenne. Ce laser portatif, dont il n’existe pour l’heure qu’un exemplaire, pourrait donc ne jamais être commercialisé ni faire son apparition dans les laboratoires.
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Un nouvel outil laser au service du patrimoine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°242 du 8 septembre 2006, avec le titre suivant : Un nouvel outil laser au service du patrimoine