Dans sa volonté d’ouverture sur le monde de l’art contemporain, le Musée des beaux-arts se devait de restructurer ses locaux, et surtout de créer un espace consacré aux expositions temporaires.
TOURCOING - Dans l’ancien hôtel particulier XIXe et les galeries années trente, les architectes Jean-François Bodin et Thierry Germe ont joué sur le module du carré, un clin d’œil à la géométrie du lieu et à son contenu, marqué par les artistes Martin Barré, Jean Fautrier, Antonio Semeraro. Appelé "Hommage au Carré", un espace accueillera de surcroît des œuvres de l’abstraction géométrique.
Les collections permanentes du XVIIe au XXe siècle serviront le propos du conservateur, Evelyne-Dorothée Allemand, qui milite pour une relecture des œuvres au regard de la création contemporaine. Le Cabinet d’arts graphiques, qui conserve des estampes de Rembrandt à Picasso, servira de base à la recherche des œuvres sur papier.
Avec les installations d’artistes comme Sol LeWitt ou Matt Mullican, le projet doit avant tout donner libre cours aux interventions plastiques. Le musée s’ouvrira également aux autres expressions artistiques contemporaines comme la danse, la musique ou le cinéma (Meredith Monk, John Cage, Phil Glass).
Le musée inaugure ses nouveaux espaces, le 19 novembre, avec une exposition pluridisciplinaire, "Les Métamorphoses d’Orphée, Orphée dans les arts de 1789 à nos jours".
Musée des beaux-arts, 2, rue Paul Doumer, 59200 Tourcoing, tél. : 20 25 38 92
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Un musée au carré
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°8 du 1 novembre 1994, avec le titre suivant : Un musée au carré