PARIS - L’Association générale des conservateurs des collections publiques de France devait présenter le 4 février son « Livre blanc des musées », soit un rapport de 128 pages, fruit de deux ans de travail et d’échanges entre une dizaine d’associations du secteur.
« Neuf ans après l’adoption de la loi musée du 4 janvier 2002, nous avons souhaité faire un point sur la réalité de l’application des textes, explique Christophe Vital, son président. On reproche souvent aux conservateurs de se réfugier derrière leur devoir de réserve. Par ce biais, nous prenons collectivement la parole pour analyser objectivement la situation, sans langue de bois. » Le document, qui réaffirme la mission de service public de l’institution, dresse un état des lieux détaillé du secteur comme de l’évolution de la profession de conservateur dans un contexte de crise économique et de réforme administrative du ministère de la Culture. Ce livre blanc s’achève par des propositions concrètes. Plusieurs d’entre elles vont à rebours de certaines tendances actuelles, quand il est question de réaffirmer le principe d’inaliénabilité des collections, de lutter contre la tentation de se passer des conservateurs dans les musées, de clarifier l’action d’expertise scientifiques de l’État, d’interdire la location des œuvres ou de s’ouvrir à l’international... mais vers les pays en voie de développement.
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Un « Livre blanc » dans la mare
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°340 du 4 février 2011, avec le titre suivant : Un « Livre blanc » dans la mare