VERSAILLES - Rares sont ceux à pouvoir se targuer d’avoir trouvé une momie égyptienne sur un trottoir de la banlieue parisienne...
En juin 2000, dans les rues cossues de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), les employés municipaux chargés de ramasser les encombrants récupèrent un cercueil. L’objet a été apporté par une nouvelle résidente, interloquée par cet objet trouvé dans les affaires d’un précédent propriétaire. Si l’enquête de voisinage n’a rien donné, l’hypothèse retenue est celle d’une pièce sortie d’Égypte au XIXe siècle pour le compte de collectionneurs occidentaux et dont les descendants ne savaient que faire. Les scanners effectués alors à l’hôpital Bégin à Saint-Mandé (Val-de-Marne) révèlent le corps d’une enfant d’un état général plutôt bon, hormis une absence de rotules. La momie d’époque ptolémaïque, d’une hauteur de 92 cm, et son cercueil ont depuis peu été confiés au site versaillais du Centre de recherche et de restauration des Musées de France (C2RMF). Parallèlement, la Ville a lancé une souscription publique pour boucler le budget de restauration – 6 900 euros ont été récoltés à ce jour. La momie et son cercueil une fois restaurés seront présentés dans les vitrines du Musée d’histoire locale de Rueil-Malmaison.
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Ta-Iset, la momie de Rueil-Malmaison
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°415 du 6 juin 2014, avec le titre suivant : Ta-Iset, la momie de Rueil-Malmaison