Depuis 1991, un plan de restauration du patrimoine religieux parisien menacé a été mis en place. Il prévoit la rénovation d’une vingtaine d’églises sur douze ans.
La Ville de Paris est propriétaire de 84 églises, neuf temples, deux synagogues, dont une cinquantaine sont protégés au titre des Monuments historiques. Dans les églises parisiennes, le mobilier date le plus souvent du XIXe siècle, la Révolution française de 1789 ayant en effet vidé les édifices de leur contenu.
"Nous avons à Paris un patrimoine religieux du XIXe siècle sans équivalent en Europe", estime Yves Gagneux. Le coût du plan de restauration est évalué à un milliard de francs environ. L’État contribue pour un tiers du gros œuvre quand les édifices sont classés ou inscrits, le reste est à la charge de la Ville de Paris. "Ce plan résulte du constat de vétusté, de saleté des églises, et de la quasi-absence d’entretien. Saint-Eustache, par exemple, tombe en ruine, explique Yves Gagneux. C’est un travail de longue haleine. Pour Sainte-Clothilde, un traitement des murs contre l’humidité est en cours, mais il faut attendre quatre ans avant que les murs soient complètement secs".
Aujourd’hui, Saint-Étienne-du-Mont, Saint-Thomas-d’Aquin ont été restaurés. Et La Trinité, surnommée pendant des années "le plus grand tunnel de Paris" en raison de sa saleté, a retrouvé son éclat d’antan.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Paris restaure ses églises
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°24 du 1 avril 1996, avec le titre suivant : Paris restaure ses églises