Naissance du département égyptien

Le Journal des Arts

Le 19 décembre 1997 - 134 mots

\"J’ai acquis au Caire le plus beau des sarcophages présents, passés et futurs. Cela devait de droit revenir à Paris et me suivre comme trophée de mon expédition : c’est un cadeau que je fais au Louvre.\"

Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes, est également à l’origine du dépar­tement d’égyptologie. Auprès de consuls en poste au Caire, il achète d’importantes collections qui trouvent leur place au musée, en 1827. Du milieu du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale, le Service des antiquités en Égypte obtient des accords de fouilles avantageux : la moitié des décou­vertes reviennent à la France. Enfin, en remerciement de sa participation au sauvetage du site d’Abou Simbel (voué à être englouti dans le lac Nasser par la construction du Haut-Barrage d’Assouan), l’Égypte offre aux Français la tête colossale d’Aménophis IV.  

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°50 du 19 décembre 1997, avec le titre suivant : Naissance du département égyptien

Tous les articles dans Patrimoine

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque