NEW YORK / ETATS-UNIS
1969 Naissance à Vienne, en Autriche. Il est le fils de l’architecte Hans Hollein (1934-2014), figure majeure du postmodernisme en architecture, prix Pritzker en 1985. Durant ses études viennoises, Max Hollein se spécialise à la fois en histoire de l’art et en sciences économiques.
1995 Premier poste à la Fondation Guggenheim à New York. Entre 1995 et 1998, il travaille au sein de la direction des expositions, puis devient jusqu’en 2000 chef du personnel et responsable des relations européennes. C’est une période clé pour la Fondation Guggenheim où son directeur d’alors, Thomas Krens, mène une politique de création d’institutions satellites dans le monde : Bilbao, Berlin, Las Vegas. Pour Max Hollein, c’est l’occasion de voir à l’œuvre le mélange entre programme scientifique de haute volée et business plan imparable, assistant de près Thomas Krens dont il est l’adjoint opérationnel.
2001 Max Hollein retrouve le Vieux Continent après sa nomination à la direction de la Schirn Kunsthalle à Francfort (Allemagne) à l’âge de 31 ans. En 2005, il est le commissaire du Pavillon autrichien à la Biennale de Venise. En 2006, il prend la tête du Liebieghaus Skulpturensammlung et de sa précieuse collection de sculptures, ainsi que du Städel Museum. Dans ce dernier musée, il mène à bien une rénovation profonde et supervise un budget de 69 millions d’euros, fédérant mécénat de particuliers et d’entreprises.
2013 Max Hollein est candidat à la succession d’Alfred Pacquement à la direction du Musée national d’art moderne à Paris. Décrit comme favori d’un dernier carré de candidats, le directeur autrichien retire finalement sa candidature en même temps qu’une autre candidate, l’Allemande Marion Ackermann, en réaction à une campagne médiatique défavorable et à la création d’un « ticket » entre les deux candidats français, Catherine Grenier et Laurent Le Bon. Bernard Blistène est finalement nommé, cette nomination en interne mettant fin à un processus qui a enchaîné les cafouillages.
2016 Après plus de quinze ans à passés à Francfort, Max Hollein franchit l’océan Atlantique pour diriger les Musées des beaux-arts de San Francisco (États-Unis) : le de Young Museum et le Legion of Honor. En deux ans aux pieds du Golden Gate, Max Hollein mène une politique volontariste en matière d’innovations digitales, proposant des expositions numériques et des enseignements en ligne.
2018 À l’Été, Max Hollein deviendra le dixième directeur du Metropolitan Museum de New York et le premier choisi à l’extérieur des murs de l’institution en soixante ans. Cependant, il ne sera que directeur, à la différence de son prédécesseur Thomas P. Campbell, démissionnaire en 2017, qui était également chief executive officer (CEO). Dans le nouvel organigramme du Met, Max Hollein devra répondre de ses actes auprès de Daniel Weiss, nommé en 2017 à la fois président et CEO (chief executive officer). Hollein « sera responsable de la vision artistique » du musée, selon un communiqué du Met. Ses qualités éprouvées de collecteur de fonds devraient être mises à contribution pour rééquilibrer les finances de l’institution, mises à mal ces dernières années.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Max Hollein, directeur du Met : Le Métropolitain museum a trouvé son 10e directeur
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°500 du 27 avril 2018, avec le titre suivant : Max Hollein, directeur du MET : Le Métropolitain museum a trouvé son 10e directeur