Un musée de la faïence s’ouvre ce mois-ci au château Pastré, situé au cœur d’un grand parc, qui prolonge le site classé des calanques. Cette élégante bastide du début du XIXe siècle a été achetée par la Ville en 1974, ainsi que la presque totalité du parc, à une grande famille de négociants installée à Marseille depuis le XVIIIe siècle. Sa restauration s’est effectuée grâce au financement de la Ville et de différents mécènes, dont EDF-GDF.
MARSEILLE - Dans un premier temps, la présentation des collections de faïence était prévue au château Borelli, mais devant l’ampleur et la durée des travaux, le projet a été tranféré au château Pastré. Le bâtiment, achevé en 1862 sur les plans de Jean Danjoy, architecte des Monuments historiques, offre une architecture et un décor propices à l’aménagement d’un tel musée. Un budget de 1,8 million de francs a été débloqué pour restaurer les pièces de la collection, assurer la promotion du musée, la publication et la diffusion du catalogue…
Plus de deux mille objets sont présentés, dans des vitrines dont les formes reprennent le volume harmonieux des salles. La décoration murale est, elle aussi, en correspondance avec les motifs de certaines pièces de faïence du XIXe siècle.
Les collections ont été constituées, à partir du milieu du XXe siècle, par d’importantes donations émanant d’anciennes familles marseillaises. À cet ensemble sont venus s’ajouter des dépôts provenant de différents musées régionaux, de sites archéologiques et du Musée national de la céramique.
La totalité des pièces rassemblées permet de retracer le travail traditionnel de la terre à Marseille, des origines à nos jours. Le troisième étage s’apprête à accueillir l’Art nouveau, ainsi que des œuvres contemporaines de terre et de verre.
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Marseille: Les faïences à la campagne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°14 du 1 mai 1995, avec le titre suivant : Marseille: Les faïences à la campagne