Après six ans de travaux de rénovation et d’extension, le Palais des beaux-arts de Lille rouvre enfin ses portes au public le 8 juin. Jean-Marc Ibos et Myrto Vitart, deux anciens collaborateurs de Jean Nouvel, livrent leur première réalisation d’envergure, dont le bâtiment-lame en verre dans lequel se reflète le musée inauguré en 1892 est l’élément le plus novateur.
LILLE. En plus d’une audacieuse extension de 70 mètres de long sur 33 mètres de haut et seulement 6,5 mètres de profondeur, le Palais des beaux-arts de Lille a gagné 5 000 m2 de surfaces d’exposition qui lui permettent de montrer un grand nombre d’œuvres sorties des réserves. Le musée s’est enrichi de trois nouveaux départements – sculpture française du XIXe siècle, Moyen Âge et Renaissance, plans-reliefs – et de deux installations contemporaines exécutées par Giulio Paolini et Gaetano Pesce dans le cadre du programme de commandes publiques de la Délégation aux arts plastiques. Le budget de fonctionnement de cet ambitieux équipement culturel – qui a finalement coûté 220 millions de francs hors taxes – est estimé à 24,5 millions de francs par an, contre 17 millions avant rénovation : un nouveau défi à relever par la Ville, qui doit également s’atteler au réaménagement de l’Hospice Comtesse.
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Lille : le Musée est enfin rouvert !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°39 du 30 mai 1997, avec le titre suivant : Lille : le Musée est enfin rouvert !