À Palerme, les travaux de restauration du clocher de la cathédrale, érigée à la fin du XIIIe siècle, viennent de débuter, pour un coût estimé à 800 millions de lires (2,7 millions de francs). Ils porteront sur la base du clocher et les encadrements de pierre du balcon et de l’entrée. Dans le même temps, une décision a été prise sur le sort de la cathédrale de Noto, joyau de l’art baroque, dont le dôme s’était effondré le 14 mars 1996 : elle sera reconstruite à l’identique, pour 30 milliards de lires (102 millions de francs). Les travaux commenceront en juin et dureront trois ans. Mais les causes de la catastrophe n’ont toujours pas été déterminées. Soit ce sont les fondations, vieilles de 300 ans, qui ont rompu, soit l’église a été écrasée par une terrasse de béton armé, fixée sur le toit dans les années 1950, soit ce sont les piliers lézardés par le tremblement de terre de 1990 qui ont fini par céder. En septembre dernier, des pièces importantes du monument ont été retrouvées par hasard dans une décharge municipale, à quelques centaines de mètres de l’église.
La Chambre de la Signature (1508-1511) de Raphaël, au Palais du Vatican, a retrouvé son antique splendeur après quatre années de restauration. D’ici Pâques, les visiteurs pourront à nouveau admirer les célèbres fresques : La Dispute du Saint Sacrement, L’École d’Athènes et Le Parnasse. Quant aux parois latérales de la Chapelle Sixtine, ornées de fresques de Botticelli, Ghirlandaio, Pinturicchio, Signorelli et Pérugin, elles seront restaurées pour l’an 2000.
Bethsaida, sur le lac de Tibériade, en Israël, est un antique village de pêcheurs où le Christ aurait vécu et où trois apôtres seraient nés. Selon le Nouveau Testament, Jésus y a rendu la vue à un aveugle et, non loin de là, a accompli le miracle de la multiplication des pains. Après onze ans de fouilles menées par des archéologues israéliens et américains, ce site archéologique a été ouvert aux visiteurs. Israël espère y attirer les pélerins attendus pour l’an 2000.
La baronne britannique Gloria Hooper a été élue, pour trois ans, présidente de la Fondation européenne pour les métiers du patrimoine. Elle était membre de la Commission de la culture et de l’éducation et rapporteur général pour le patrimoine culturel au Conseil de l’Europe. La Fondation a pour objectif de transmettre un savoir-faire dans les métiers du patrimoine culturel et de l’environnement bâti. Elle élabore également des projets pour la gestion des sites archéologiques, l’orientation professionnelle et la création d’un système télématique d’échanges d’informations sur le patrimoine.
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Les Brèves : Gloria Hooper élué présidente de la Fondation européenne pour les métiers du patrimoine, les travaux de restauration du clocher de la cathédrale de Palerme ...
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°58 du 10 avril 1998, avec le titre suivant : Les Brèves : Gloria Hooper élué présidente de la Fondation européenne pour les métiers du patrimoine, les travaux de restauration du clocher de la cathédrale de Palerme ...