Au rendez-vous professionnel des musées et des lieux de culture ou de tourisme, le numérique tient désormais le haut du pavé.
PARIS - Lors de la dernière édition du SimeSitem (Salon international des musées, des lieux de culture et de tourisme), qui s’est tenue du 28 au 30 janvier au Carrousel du Louvre, la culture numérique a été mise à l’honneur aux côtés des enjeux plus classiques du monde muséal. Incontournable pour les professionnels, le salon permet chaque année de s’interroger concrètement sur les solutions techniques à apporter aux lieux de culture.
Avec près de 140 exposants cette année, l’événement a gagné en ampleur et en homogénéité, proposant une large palette d’expertise. Du « Pôle accessibilité » dédié aux problématiques liées aux visiteurs présentant un handicap jusqu’au matériel d’archivage, en passant par la conception des vitrines et de l’éclairage ou encore la lutte contre les insectes, les professionnels des musées ont pu prospecter auprès d’entreprises expertes, bien installées ou nouvellement créées.
Cette année, parmi les multiples conférences et ateliers, les participants ont pu découvrir les problématiques des chantiers du Musée d’histoire de Marseille et du MuCEM (Musées des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée). Les équipes du projet « MétaLmorphoses » à la Monnaie de Paris (lire p. 36) et celles de la Cité des civilisations du vin à Bordeaux ont présenté l’actualité de leurs travaux, et échangé sur les nouvelles contraintes liées à l’exposition et à la conservation. Pour nombre de visiteurs, ces ateliers sont l’occasion de débattre de l’avenir des institutions culturelles dans un foisonnement d’interrogations.
Marketing virtuel
Boutiques, librairies et restaurants ont également été mis à l’honneur lors de ces conférences, preuve de l’importance grandissante de ces lieux dans la vie des musées, générateurs de ressources propres mais également leviers culturels essentiels pour l’image d’un musée.
Si le numérique avait déjà gagné du terrain lors de l’édition précédente, cette année il est le grand invité du Salon avec plus du tiers des stands dévolus aux nouvelles technologies, présentant des techniques de numérisation, des tablettes tactiles, des applications mobiles, des logiciels de gestion des collections… La majeure partie des ateliers étaient d’ailleurs consacrés aux nouveaux enjeux du numérique, un outil encore sous-exploité dans la scénographie et le parcours de visite. Pour sa 18e édition, le SimeSitem n’a pas oublié non plus de laisser une large place au marketing, en particulier au marketing virtuel et la prise en compte des réseaux sociaux.
Le salon a accueilli parallèlement la 3e édition du Festival « musées (em)portables », soutenu pour la première fois par le ministère de la Culture, a récompensé des courts-métrages sur des musées, œuvres de visiteurs réalisées à l’aide de smartphones, et pour certaines mises en scène.
Durant trois jours, le SimeSitem est un bouillon de culture et de solutions.
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Le SimeSitem penche vers le numérique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°407 du 14 février 2014, avec le titre suivant : Le SimeSitem penche vers le numérique