À un an de son ouverture, au printemps 2006, le JdA vous propose de retrouver régulièrement la chronique du chantier du Musée du quai Branly, dédié aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Cette nouvelle rubrique mettra en lumière, chaque quinzaine, une des nombreuses facettes du futur musée parisien, qui abritera également un pôle recherche et proposera des spectacles vivants en résonance avec ses expositions.
Pour mener à bien ses différentes missions, le Musée du quai Branly continue de tisser un vaste réseau international. Actuellement, il coopère avec l’Institut national de la culture du Pérou pour restaurer des pièces textiles exceptionnelles de la civilisation paracas. Située sur la côte du Pérou, à environ 250 km de Lima, la péninsule paracas bénéficie d’un climat aride ayant permis la préservation de vestiges archéologiques vieux de deux mille ans. En 1927, 429 « enveloppes funéraires », ou fardos, constitués de tapisseries tissées et brodées, y ont été découvertes. Les premiers résultats de cette vaste campagne de restauration ont été présentés en avril dernier au Musée national d’histoire, d’archéologie et d’anthropologie de Lima. Ils feront l’objet d’une exposition au Musée du quai Branly en 2008, parallèlement à « Elena Izcue : Lima/Montparnasse, le Pérou des années 1920 », consacrée à l’influence de l’artiste sur la scène culturelle française.
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Le musée tisse des liens au Pérou
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°216 du 27 mai 2005, avec le titre suivant : Le musée tisse des liens au Pérou