Choisies par Jean-Paul Barbier-Mueller lui-même, 70 pièces de sa collection sont à découvrir à la Fondation Mona Bismarck, à Paris.
De l’Asie à l’Afrique en passant par l’Europe, les œuvres témoignent des « coups de cœur » du collectionneur suisse et révèlent un ensemble résolument hétéroclite. Barbier-Mueller affectionne tout particulièrement ce bol évasé à décor géométrique du sud-est du Nigeria, cette statuette féminine en marbre du début du IIIe millénaire avant J.-C. provenant d’Anatolie (ci-contre), ce poignard en bronze originaire du Vietnam (IVe-IIe siècle av. J.-C.) ou encore ce petit masque sumérien (vers 2600-2500 av. J.-C.) acquis à la Biennale des antiquaires 2002. « Quand un nouveau numéro s’ajoute à notre inventaire, je vis avec l’objet une sorte de lune de miel. Je l’installe dans ma chambre à coucher ou dans le salon attenant, délogeant au besoin ce qui s’y trouve », raconte-t-il dans le catalogue de l’exposition (aux éd. Somogy, 193 p., 39 euros).
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le Musée imaginaire de Barbier-Mueller
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°180 du 7 novembre 2003, avec le titre suivant : Le Musée imaginaire de Barbier-Mueller