BAGDAD - Un an après le tragique pillage du Musée archéologique national de Bagdad, 8 000 objets manquent toujours à l’appel.
Bien qu’un décompte final ne soit pas encore disponible, pas moins de 14 000 pièces auraient été dérobées, dont 4 000 ont depuis été restituées ou retrouvées en Irak et 2 500 ont été saisies aux États-Unis, en France, en Italie et en Jordanie. Heureusement, la plupart des objets de grande valeur avaient été dissimulés par mesure de protection. Toutefois, sur les 40 chefs-d’œuvre pillés dans les salles, seuls 11 ont été retrouvés, parmi lesquels le fameux Vase de Warka, le Masque en albâtre de Warka et le socle de statue orné de Bassetki. Les travaux de réaménagement du bâtiment sont presque terminés et un nouvel atelier de conservation, principalement financé par les gouvernements italien et japonais, a récemment ouvert. La situation en termes de sécurité à Bagdad reste cependant précaire, ce qui pourrait retarder l’ouverture du musée. En dehors de la capitale, les fouilles sauvages des sites archéologiques se poursuivent, et plus particulièrement dans le Sud. Si la sécurité de certains sites s’est améliorée dans les derniers mois, il est fort probable que les pilleurs s’attaquent à d’autres sites moins bien protégés.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le Musée de Bagdad un an après
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°190 du 2 avril 2004, avec le titre suivant : Le Musée de Bagdad un an après