LIEVIN
100 000 ! C’est un chiffre rond que le patron du Louvre, Jean-Luc Martinez, a annoncé avec satisfaction aux journalistes qui avaient fait le voyage au Centre de conservation de Liévin.
Depuis son inauguration fin 2019, 100 000 œuvres ont été mises à l’abri dans ce pôle de conservation, de traitement et de consultation dernier cri situé à quelques mètres du Louvre-Lens. Soit 80 % des œuvres qui étaient auparavant conservées en zone inondable. Le transfert de la totalité des réserves devrait s’achever en 2024 et concerner 250 000 pièces ; un peu moins de la moitié des collections du musée. Ce chantier hors norme s’accompagne d’un travail de fond sur les collections, une mission de récolement qui se traduira fin mars par la mise en ligne d’une vaste base de données renfermant de nombreuses informations portant, entre autres, sur la provenance. Un pari pour le musée alors que les débats sur cette question sont enflammés. « Cela peut être une véritable bombe, reconnaît le responsable de l’institution. Mais l’enjeu est de remporter la bataille de l’accessibilité, car c’est l’absence de transparence qui nourrit les fantasmes. »
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le Louvre bichonne ses collections
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°742 du 1 mars 2021, avec le titre suivant : Le Louvre bichonne ses collections