Pour aller à la rencontre d’un public plus vaste, les Musées de Glasgow ont l’intention de présenter une partie de leurs collections dans plusieurs dizaines de succursales de grands magasins à travers la Grande-Bretagne. Première expérience, une exposition de textiles au siège londonien de la chaîne de magasins Habitat.
LONDRES - "Nous souhaitons proposer, à des gens qui ne viennent pas visiter nos musées, une présentation de quelques objets de nos collections", explique un porte-parole des Musées de Glasgow. Parmi les neuf pièces sélectionnées pour cette modeste exposition, on pouvait voir un fragment de broderie péruvienne, exécutée il y a 2 000 ans, un exemple de tissage de l’Égypte ancienne, une coiffe anglaise du XVIIe siècle, un patchwork réalisé en Écosse, et un gilet indien d’Amérique du Nord rebrodé de perles.
Habitat a financé le transport des objets, l’assurance et les frais d’installation d’une vitrine spéciale, équipée de dispositifs de sécurité et de climatisation d’un coût de 50 000 livres (425 000 francs environ).
Depuis le début du mois de février, les textiles ont cédé la place aux céramiques et, au printemps, une exposition de verrerie est prévue. Le directeur des Musées de Glasgow, Julian Spalding, souhaite renouveler l’expérience : "Nous aimerions organiser d’autres expositions similaires dans les chaînes de magasin populaires, comme Marks & Spencer ou Debenham". Après celui de Londres, le magasin Habitat de Glasgow devrait accueillir la prochaine exposition, avant que l’expérience ne se développe au niveau national.
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L’art en grande distribution
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°11 du 1 février 1995, avec le titre suivant : L’art en grande distribution