Après six ans de bons et loyaux services, Jacques Pérot, premier conservateur du Patrimoine à diriger le Musée de l’armée, quitte ses fonctions. Son ministère de tutelle, la Défense, n’a pas souhaité renouveler son mandat, et la direction du musée retourne dans le giron de l’armée.
PARIS. Le successeur de Jacques Pérot est déjà connu, il s’agit du général de corps d’armée Bernard Devaux, issu du Génie. “Soit le ministère estime que le musée a été remis sur les rails sur le plan professionnel et il y a un retour à la logique militaire, soit la tutelle n’a pas compris la spécificité d’un musée”, avance Jacques Pérot pour expliquer cette décision. Pendant ces six ans, des efforts significatifs, mais encore insuffisants, ont été faits en matière de conservation et de muséographie. Un service culturel et pédagogique et un département musical ont été créés. Dans le même temps, a été engagé le projet de rénovation général des Invalides, baptisé Athéna. Depuis son approbation en 1994, ce programme s’est enrichi d’un “Musée du général de Gaulle et de la France libre”, souhaité par Jacques Chirac. Mais aucun crédit supplémentaire n’a été dégagé pour mettre en œuvre ce vœu présidentiel. Deux annuités du programme Athéna lui ont donc été affectées. D’ores et déjà, le maître d’œuvre a été désigné, le projet historique et scientifique arrêté, et des acquisitions réalisées par dons et achats.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’Armée reprend ses positions
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°57 du 27 mars 1998, avec le titre suivant : L’Armée reprend ses positions