Après une dizaine d’années de travaux, l’arc de Trajan à Bénévent (Campanie), l’un des plus beaux exemples d’architecture romaine du premier siècle, est à nouveau ouvert au public.
Célébrant la vie publique et les conquêtes de l’empereur, la frise de l’attique commémore ses victoires sur la tribu thrace des Gètes. Une « couche noirâtre » due à la pollution empêchait, autrefois, la lecture des reliefs. Selon Giuseppina Bisogno, archéologue de la Surintendance de Salerne, le nettoyage du monument « a permis de guérir le marbre ».
Au cours de cette campagne, l’édifice a notamment retrouvé trois petites sculptures dérobées en 1999. Financée par la Loterie nationale, la restauration de l’arc de Bénévent fait partie d’un vaste projet incluant le réaménagement de la proche église paléochrétienne de Sant’Ilario, destinée à abriter le Musée de l’arc de Trajan. L’intervention sur l’édifice religieux a déjà mis au jour des fondations d’époque impériale et quelques éléments d’un couvent du XIIe siècle dont l’existence n’était connue que par des sources littéraires.
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L’arc de Bénévent restauré
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°126 du 27 avril 2001, avec le titre suivant : L’arc de Bénévent restauré