Environ soixante-dix objets d’art français du XVIIIe siècle viennent de rejoindre le Musée du Louvre, après la décision de Mme Carven d’abandonner dès aujourd’hui l’usufruit de la moitié de la collection rassemblée par son mari, l’industriel suisse René Grog.
Décédé en 1981, cet ancien vice-président d’Agfa-Gevaert a constitué en une trentaine d’années l’une des plus grandes collections de mobilier et d’objets d’art français du siècle des Lumières avec celle de M. et Mme Charles Wrightsman, donnée au Metropolitan Museum of Art de New York. Le Louvre n’avait pas reçu de collection d’objets français de cette époque depuis la Première Guerre mondiale (legs Camondo en 1911, et legs Schlichting en 1914). Les œuvres sont exposées dans la salle 42 du département des Objets d’art, au premier étage de l’Aile Sully. Parmi elles, un exceptionnel ensemble de mobilier (le mobilier des Quatre parties du monde, la commode de l’ancienne collection du baron Albert de Goldschmidt-Rothschild de Francfort, une commode en laque de Criaerd, trois meubles de Joseph, deux commodes de Saunier…), des bronzes d’ameublement (une pendule au rhinocéros signée Saint-Germain, un cartel de Cressent…), des tapisseries des Gobelins, de nombreux objets montés et quelques tableaux flamands et hollandais des XVe-XVIIe siècles.
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L’acquisition du mois
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°34 du 1 mars 1997, avec le titre suivant : L’acquisition du mois